Quand j'étais petite, la fête de Pâques était indissociable des oeufs. On les décorait chaque année, avec plus ou moins de réussite.

Nous avons poursuivi la tradition ici avec Pierre et Victoria et nous avons choisi de teindre les oeufs avec un colorant naturel : les épluchures d'oignons qui donnent une jolie teinte bordeaux. Cela fait 6 mois que je garde précieusement mes épluchures d'oignons en prévision de Pâques. Avant de les teindre, nous avons choisi avec soin des petites feuilles à la sortie de l'école, pour réaliser le motif de nos oeufs.

Pour la recette : des oeufs crus, des pelures d'oignons, un vieux bas (oui... un vieux bas) et un peu de fil. Un résultat hautement concluant !

A la patinoire, il y avait Antoine (casque bleu) et son Papa, Victoria (casque rouge), Pierre (casque vert) et leur Maman.

Nous, les patates (comprenez Antoine, Victoria et moi) avons fait ce que nous avons pu.

Chacun son style : Antoine, sans aucune appréhension, aime glisser puis se laisser tomber et repartir aussitôt pour une nouvelle glissade. Victoria, c'est d'abord 30 minutes à pleurer et à se donner en spectacle parce qu'elle n'y arrive pas et tombe, puis 30 minutes (enfin !) à apprécier la glisse. Il faut croire que le roller a quand même fourni les bases car ça finit par bien glisser. Quant à moi, je serai discrète sur mes performances : j'ai quand même vu la glace de très près et en rentrant, j'avais quelques bleus sur les genoux, ce qui en dit long...

En réalité, le vrai champion, c'était Miguel. A l'aise dans ses patins (qui bizarrement ne lui serrent pas les pieds, alors que les nôtres, si), à l'aise sur la glace, un joli mouvement de patinage, en avant, en arrière, en décalage dans les virage... Lui, il ne tombe pas.

Mais que les 3 patates citées plus haut se rassurent, on peut toujours trouver pire : Pierre ! Lui, il tombe même à l'arrêt ! Et au bout de 10 minutes, il se retrouve assis sur un banc à attendre que ça passe. Finalement, il a changé d'avis et a semblé trouver un début d'équilibre.

Une sortie qui change un peu des activités habituelles, et avec un petit copain, c'est encore mieux. La prochaine fois, j'irai seule avec Victoria car Pierre a besoin d'un peu plus d'équilibre pour profiter réellement de la patinoire.

Casque Vert, Casque Bleu et Casque Rouge 

 Merci à Jean-François d'avoir gardé Paul, merci à Mélanie d'avoir gardé Baptiste, Juliette et Clarisse et merci à Miguel pour la promenade en "mini-bus".

Pendant ce 8ème mois, Paul a bien grandi. Il a retrouvé un rythme normal de sommeil : il se couche maintenant au plus tard à 20h avec Victoria et Pierre (plus d'enfant dans les pattes après 20h !) et se lève entre 8h et 10h le lendemain matin, sauf quelques nuits accidentelles. Difficile de comprendre ce qui régit le sommeil d'un bébé... difficile de comprendre pourquoi il a bien dormi tout petit, pourquoi il s'est arrêté de bien dormir pendant 2 mois et pourquoi les longues nuits sont de retour. En parallèle, son rythme est bien établi et la sieste après le repas du midi est devenue indispensable et longue.

Côté assiette, Paul continue sa découverte des goûts : brocoli, radis noir, potiron, poireau, rutabaga, asperge. Pas encore de viande, ni de poisson : aucune raison de se précipiter, nous avons tout notre temps.

Pour ce qui est de l'éveil, je pense qu'on peut le résumer ainsi : Paul secoue ses jouets en rigolant. Oui, c'est tout. Il rigole, il sourit toute la journée, à tout le monde, à personne, pour lui même, pour maman, parfois en discutant, parfois juste pour le plaisir de sourire. Mais en bon champion, il ne se retourne toujours pas et ne tient pas du tout assis. Quant à pousser sur ses jambes pour tenir debout, n'en parlons même pas. Paul, il se laisse gentiment faire. Il paraît qu'il ne faut pas comparer les enfants. Eh bien moi, j'adore les comparer. Si Victoria tenait assise à 5mois1/2, Pierre a attendu 7 mois.

Enfin, il aime toujours autant le spectacle de son frère et sa soeur qui jouent, se disputent, viennent faire l'animation pour lui, crient, lui lisent des histoires, lui racontent des âneries, dansent ou se déguisent ...

Petite histoire sans parole, à 8 mois : rigole, rigole, tu ne tiendras pas plus de 20 secondes assis...

Paul, 8 mois

Je suis sympa, je n'ai pas passé les photos en noir et blanc, parce qu'alors là, personne n'aurait trouvé qui est qui...

1.

2.

A                                     B                                     C

 On pourrait aussi faire le concours du plus potelé... mais je crois qu'on sait bien qui gagnerait...

Les vacances sont terminées. Enfin ! Malheureusement, les microbes ne sont pas partis avec. Les nez qui coulent et la toux sont de rigueur. Malgré cela, nous reprenons notre rythme de croisière : les grands sont à l'école, le papa au travail et le petit, avec Maman.

Petit retour en images sur ces vacances d'hiver pendant lesquelles à part être malades, nous n'avons pas fait grand chose...

Des câlins, de la neige, du coloriage, de la peinture, des jeux...

Une petite fille qui a la grippe pendant ses vacances, ce n'est pas rigolo. Mais alors pas du tout du tout !

Quand c'est la Maman qui a la grippe, toute la maison s'arrête complètement de tourner : plus de câlin, plus de repas, plus de linge propre... juste de l'écho dans le frigo, des moutons sauvages qui galopent, des dolipranes dans toutes les pièces et un Papa qui fait ce qu'il peut, dans la limite de ses compétences. Un Papa qui finalement a bien choisi sa semaine de vacances...

Alors quand le petit bébé de la maison attrape la grippe (et que la Maman n'est pas guérie), c'est le monde complet qui s'arrête de tourner.

Dans ces moments-là, on apprécierait d'avoir une grand-mère en dépannage. Mais voilà, Mamie est en vacances et Babouchka n'est sortie de l'hôpital suite à son AVC que depuis 5 jours.

Et dire que quelques jours avant ces vacances, nous avons émis l'hypothèse de partir quelque part ! Heureusement que nous n'en avons rien fait.

Les vacances de printemps, ce sera l'extase, c'est obligatoire !

Ce mercredi, petit spectacle de marionnettes au programme. Si Victoria a déjà l'habitude de ce genre de spectacles, Pierre y allait pour la première fois. Enfin, pas tout à fait, mais disons qu'il y allait pour la première fois en tant que spectateur et non en tant qu'accompagnateur.

Guignol a eu un succès fou. Surtout auprès de Pierre : il a chanté, il a tapé dans les mains, il a ri, il a crié, il a aidé Guignol quand il le lui demandait, il a même lever les mains très haut lorsque le voleur a pointé son fusil sur lui en diant "haut les mains !"...

Bref, Pierre, il est très bon public. Victoria qui habituellement est très discrète et plutôt observatrice dans les spectacles a participé timidement. Et Paul n'a pas bronché durant toute la représentation !

Depuis le nouveau héros de Pierre, c'est Guignol !

un petit garçon qui a ri aux éclats

Une petite répet' samedi pour s'assurer que Victoria est bien stable et nous voilà prêts dimanche pour la grande sortie de 2 heures à 30 roulettes.

Papa : 8 roulettes - Maman : 8 roulettes - Victoria : 8 roulettes - Pierre : 2 roues - Paul : 4 roues

Rien à dire : ça roule... comme sur des roulettes ! A refaire vite dès les beaux jours !

10h30 : dépose de Pierre à la gymnastique

10h50 : dépose de Victoria à la danse

11h15 : récupération de Pierre de la gymnastique

11h50 : récupération de Victoria de la danse

Et c'est comme ça, tous les samedis. Les deux activités n'ayant bien entendu pas lieu au même endroit... C'est une course effrénée. Au début de l'année, c'est Papa qui emmenait tout le monde pendant que je gardais Paul. Depuis quelques semaines, un nouveau rythme s'est mis en place : chacun s'occupe de son enfant. Les garçons ensemble, les filles ensemble. Mathématiquement, il y en a un de nous qui hérite de deux enfants. Le "chanceux" qui n'en a qu'un doit en contrepartie faire les courses entre deux et revenir impérativement avec une baguette de pain. Sans parler de Paul qui doit manger entre temps et du repas familial qui doit être prêt pour le retour des sportifs. Quel métier qu'être parent ! Au milieu de cela, les enfants sont bien loin de nos préoccupations d'organisation et tant mieux pour eux : qu'ils en profitent !

Je me souviens très bien des soirs où je ramenais à la maison le carnet de notes, souvent la veille des vacances scolaires. Tantôt fière de moi, tantôt moins, tantôt inquiète, ...

La tradition existe toujours et ici les réactions sont bien différentes en fonction de l'enfant. Je dirais que Victoria est très optimiste : elle sort de la classe très excitée, en criant "c'est bien, hein Maman ?" Quant à Pierre...eh bien, c'est simple, il ne sait même pas de quoi on parle. Autant dire que "le carnet de notes", c'est une autre galaxie pour lui...

Pierre est un petit garçon sympatique et amusant qui s'exprime très bien et a souvent quelque chose à dire de pertinent, surtout dans les moments de regroupements et il échange volontiers avec les adultes. Il aime se mettre au travail et les résultats sont très prometteurs pour la suite de l'année. Je le félicite pour ça. Attention cependant à ne pas rester dans la provocation comme tu le fais si souvent Pierre, il te faut respecter la parole de l'adulte et les règles de vie collectives établies. Tu ne peux pas décider de tout et tout le temps comme tu le souhaiterais. Je ne suis pas inquiète pour Pierre, je sais qu'il entend le message donné et qu'il est parfaitement capable de faire ce qu'il faut quand il veut. Courage Pierre !

Sylvie Motte le 21 février 2013