* Tester des nouvelles recettes de yaourts, toujours plus crémeux, toujours plus onctueux *

* Travailler les délicieux khvorosti pour qu'ils ressemblent à du bois mort *

* Ressortir des planches à découper, gravées par une petite fille il y a 25 ans (...) *

* Transformer la brioche en brioche perdue pour qu'elle ne se perde pas ! *

* Attendre qu'ils refroidisssent pour savourer les petits pots au chocolat *

* Croquer le croustillant et le sucré de belles meringues blanches *

* Terminer sur les incontournables crêpes du mardi gras, semblables à la face lunaire.

Salées, sucrées, à volonté...*

Cette fête qui est célébrée en Russie correspond à la semaine grasse dans le calendrier orthodoxe, pendant laquelle on fait carnaval. C'est aussi au cours de ces célébrations que l'on tourne le dos à l'hiver, saluant l'arrivée prochaine du printemps. Normalement une poupée de paille géante est également brûlée au milieu des chants et des danses.

Pour l'occasion, à l'école russe, les enfants avaient appris de joyeuses chansons, se sont déguisés (en costume traditionnel ou pas) ont préparé des petits bricolages sur le thème et se sont goinfrés de crêpes ! Après tout, c'est de saison !

avec Matveï et Lena

La maslenista a, cette année, lieu du 16 au 22 février.

Pierre a ramené son livret scolaire. Excellent. Rien à redire. Pas une croix ne sort de la première colonne. Mais quel cochon dans le découpage, collage, et l'écriture !

Que nos enfants sont différents ! Aucun doute, chez Pierre, ça pédale très bien et très vite, là-haut. Il aime réfléchir, chercher et une petite pointe de challenge le motive encore plus. Et ça a toujours été comme ça. Aujourd'hui, il réalise d'un geste facile des puzzles de 200 pièces. Il a cette logique innée qui permet de comprendre les mécanismes, notamment en mathématiques et qui lui font "griller les étapes" : tout coule de source et s'imbrique naturellement. Difficile alors pour Victoria d'accepter que son petit frère de maternelle récite (avec une pointe d'arrogance) la table de 3 ou 4 qu'elle n'a même pas encore eu à apprendre en classe.

Chacun ses points forts... et faibles...

Quoi qu'il en soit, bravo petit Pierre !

Pierre est un petit garçon dynamique et très agréable. Malgré son manque de soin, il progresse régulièrement, a le goût de l'effort et est motivé par les apprentissages ! C'est très bien Pierre, je compte sur toi pour soigner davantage ton travail ! Continue ainsi.

Véronique Barranzelli, Classe de grande section , le 5 février 2015

Durée de vie moyenne d'un pantalon de Pierre : 3 semaines !

A ce rythme là, on se ruinerait en pantalons. Et si par un chanceux hasard, l'un d'eux avait survécu à Pierre, Paul lui aura sans aucun doute réglé son compte. Mais de quoi Louis va-t-il bien pouvoir hériter dans sa garde-robe ?

Alors j'ai mis au fur et à mesure de côté les pantalons "récupérables" pour le jour où j'aurai le temps. Ce jour est enfin arrivé... mais il a duré une semaine tant il y avait de travail !

Et puis parfois, comme si les genoux ne suffisaient pas, on trouve un accroc aux fesses

Et parfois, on répare... et on répare la réparation...

Et dire qu'en 7 ans, Victoria n'a troué qu'un seul pantalon ! Voilà une différence fondamentale entre les garçons et les filles.

Comment envisager Mardi Gras sans ses crêpes ?

Et pour l'occasion les enfants avaient un invité de l'immeuble d'en face pour le dîner. Un petit 19-20 aux airs de fête et un souper très drôle et joyeux. Mais même si les crêpes étaient au rendez-vous, nous ne sommes pas allés jusqu'à faire carnaval ! Dommage. L'année prochaine peut-être...

Mardi Gras 2015 - Avec Maximilien

C'est devenu une habitude, nos grands-mères se partagent le jeudi.

Un jeudi sur deux, Mamie prend Paul chez elle pour une "petite journée". Elle vient le chercher vers 10h30 et me le rend à 16h30, à la sortie de l'école. Paul a alors le temps de jouer, de déjeuner avec Maximilien et de faire sa sieste chez Mamie. Louis reste avec moi.

Un jeudi sur deux ou sur trois, Babouchka vient nous rendre visite. Elle arrive vers 11h, déjeune avec nous et repart vers 16h15, juste avant la sortie de l'école. Ce jour-là, les grands ne déjeunent bien évidement pas à la cantine. C'est alors bien plus simple d'aller les chercher et les ramener le midi puisque Babouchka garde Paul et Louis. Là où l'opération prend 30 minutes lorsqu'il faut sortir avec les deux petits, les habiller et revenir à cinq, cela ne prend que 10 minutes quand elle est là.

Pourquoi le jeudi ? Eh bien parce qu'à plus de 70 ans, nous avons une Babouchka très occupée ! Le mardi, elle va à la piscine faire de l'aquagym, le mercredi, elle a son cours d'informatique tout l'après-midi pendant lequel elle découvre l'ordinateur et internet et le vendredi toute la journée, elle retapisse des fauteuils avec ses copines de la Cours Roland. Et puisque le lundi est la journée de Paul à la crèche et donc ma journée toute seule avec Louis, il ne nous reste que le jeudi.

Et comme en dehors des anniversaires, je ne vais jamais à Elancourt, finalement, c'est une alternative qui me convient bien. Et Babouchka est bien plus disponible pour ses petits enfants que lorsqu'elle est chez elle.

Ce jeudi, c'était le jeudi de Babouchka.

Ca m'est venu comme ça, un peu par hasard : il y a 10 ans... on faisait quoi ?

Il y a 10 ans, on habitait à Moscou. On visitait la capitale et ses environs. On était sous la neige. On allait au ballet et à l'opéra toute les semaines. On avait du temps. On faisait ce qu'on voulait, sans contrainte...

En 10 ans, on a chacun trouvé un travail, on a acheté un appartement, on a fait de très gros travaux, on a fabriqué 4 enfants et on les fait grandir. On essaie de continuer à découvrir des choses et à apprendre. Et on fait avancer notre petite entreprise familiale du mieux qu'on peut.

Finalement, en 10 ans, on n'a pas chômé. Alors, pas étonnant d'être un peu fatigué parfois... et puis on n'a plus 25 ans !

Moscou février 2004

Nous avions prévu de faire de la chandeleur une belle fête.

11 à table autour de crêpes tièdes, de la confiture, de la crème de spéculos, du miel, de la compote, des pommes et du caramel beurre salé, des poires et du chocolat coulant et chaud, du thé, du cidre, quelques jeux de société... et des chandelles !

Mais voilà, Maximilien a une trachéite, Tata MH a de la fièvre et Victoria plafonne à 39° aussi. Annulation de dernière minute.

Alors nous avons quand même allumé quelques chandelles, discuté de la symbolique de cette fête... et à quatre, nous avons mangé toutes les crêpes ! Il faut dire que Paul a un bon coup de fourchette car à lui seul, il en a mangé 7 !

C'est bien dommage, mais on trouvera une autre occasion pour remettre cela...

Depuis une semaine, Louis a découvert la nourriture solide. Au menu de cette semaine, nous avons goûté la carotte, la courgette, le navet et le panais. Et le résultat est le même à chaque fois : si par hasard la bouche s'ouvre, tout ce qui y entre est immédiatement poussé à l'extérieur par la langue et ressort !

Après avoir tenté de ruser en enfournant la cuillère au moment où il rit ou en "essuyant" la cuillère pleine sur les gencives... rien n'y fait. Même Victoria a été réquisitionnée pour faire l'animation pour qu'il oublie qu'on lui met quelque chose dans la bouche. En vain.

Au bout de quelques jours, j'ai tenté les fruits. Et là, miracle ! La compote, qu'elle soit à la pomme, pomme/banane ou pomme/poire glisse toute seule... pour au moins 15 grammes ! Notre petit Louis aurait-il un penchant pour le sucre ? Je sais maintenant que ce n'est ni la texture qui l'incommode, ni la nouveauté de la petite cuillère, mais bien les légumes qui ne sont pas à son goût. Nous verrons cette semaine si les haricots, la pomme de terre et le fenouil lui plaisent plus.

Lui et moi allons appliquer deux notions indispensables : patience et persévérance (on pourrait d'ailleurs utiliser cela dans bien des domaines...)

le petit air "maman, qu'est ce que tu veux me coller dans la bouche ?"

la bouche ne s'ouvre toujours pas...

Louis - 6 mois 5 jours - 1ère purée