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Monsieur Croco au jour le jour
31 janvier 2022

Un monde de tests

Mais dans quel monde vit-on aujourd'hui ? 

Nous passons notre temps à faire des tests pour savoir si oui ou non nous aurions contracté le COVID. Mais personne d'autre n'est positif. En attendant, on a une consommation de tests affolante.

Et c'est avec un vrai bonheur que j'attends au travail le moment où je pourrai aller dormir un peu dans la calm space, tant la fatigue ne me lache plus.

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31 janvier 2022

Collection de fèves 2022

Et voici le butin de cette année ! 

Oui, nous avons été gourmands... mais raisonnablement !

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18 janvier 2022

COVID ou pas COVID ?

Voilà, nous sommes tous malades.

De la fièvre pour tout le monde, des nez qui coulent, une fatigue immense, des maux de tête... personne n'y échappe. Cette fois, c'est certain, c'est le coronavirus qui s'est invité. 

On se teste tous, plusieurs fois, à plusieurs jours d'intervalle. Et finalement seule Victoria est positive. Alors que c'est elle la moins malade ! 

Victoria est ravie. Elle vient de décrocher un pass sanitaire pour 6 mois qui va lui permettre de recommencer à vivre normalement, sans restriction de déplacement. Quant à nous, nous sommes "juste" malades. Ce mois de janvier va être long, très long...

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11 janvier 2022

La plus étonnante journée de l'année !

La plus étonnante journée de l'année sera sans aucun doute ce mardi 11 janvier 2022. 

Comme depuis plusieurs jours, j'organise le voyage de Babouchka depuis chez nous jusqu'à l'hôpital Mondor à Créteil pour qu'elle puisse partir voir Diedouchka après avoir déjeuné avec nous. C'est habituellement Jean-François qui part la chercher tard le soir et la ramène à la maison pour qu'elle puisse dormir chez nous. 

Ce mardi midi, Babouchka est partie comme prévu avec un chauffeur. Nous sommes donc seuls à la maison, Jean-François et moi. et pouvons enfin avancer un peu sur notre travail car il est bien difficile de se concentrer en ce moment. J'ai bien entendu que mon téléphone avait sonné mais comme j'installais Babouchka dans son taxi, je n'ai pas décroché. Je me souviens alors de cet appel et j'écoute le message. Un agent immobilier avec lequel je suis en contact voulait m'informer qu'il venait de rentrer un bien qui pourrait m'intéresser puisqu'il était dans notre immeuble.

Je coupe Jean-François de son travail et je commence à lui expliquer qu'un appartement est en vente dans notre immeuble et qu'on pourrait peut-être rappeler l'agent dans les prochains jours pour en savoir plus mais je n'ai pas fini de lui parler qu'on sonne à l'interphone.

Je décroche et là, première surprise : c'est une femme qui se présente comme un agent immobilier avec un client pour lui faire visiter un appartement de l'immeuble mais elle n'a pas le code pour entrer. Je lui ouvre la porte d'entrée via l'interphone et en bonne curieuse, j'entrouve à peine notre porte pour essayer de deviner à quel étage elle va. 

Deuxième surprise : elle arrive à notre étage et fait entrer son client dans le studio qui est sur notre palier ! Le studio que dans nos délires les plus fous à Jean-François et à moi, on se voyait acheter en rigolant alors qu'il n'était pas en vente ! 

Je reviens voir Jean-François toute excitée : c'est le studio en face ! En un quart de seconde, on en arrive à la même conclusion : il faut absolument le visiter immédiatement ! 

Trente minutes plus tard, l'agent immobilier qui m'avait appelée, nous ouvre la porte du studio, après avoir récupéré les clés auprès de sa collègue qui avait perdu sa vente à l'instant même où elle avait sonné chez nous.

Nous n'avons quasiment rien regardé dans ce studio trop encombré. Ce fut la visite la plus courte de toute notre vie car nous savions que nous allions l'acheter. Nous avons signé la promesse d'achat quelques minutes plus tard, sans même réaliser ce qui nous arrivait.

En moins de 40 minutes, alors que nous vivons une situation familiale très compliquée et un quotidien très tendu, avec Babouchka qui vit souvent chez nous, avec des aller-retours permanents entre Elancourt, Le Chesnay et Créteil, avec du télétravail qui fait qu'on est tous un peu les uns sur les autres, avec en prime la voiture immobilisée régulièrement au garage pour régler les trappes sous pieds qui s'innondent d'eau dès qu'il pleut, nous avons acheté un appartement ! 

Si on m'avait dit ce matin-là lorsque je me suis levée que nous acheterons un appartement dans la journée, j'aurais bien ri ! Je crois que les cieux ont veillés sur nous. Nous ne savons pas encore ce que nous en ferons. Studio pour un de nos enfants ? Mise en location ? Installation de Babouchka dedans lorsque Diedouchka ne sera plus là ? Bureau pour télétravailler ? Le principal, c'est surtout qu'on a la possibilité de faire ce qu'on voudra quand on voudra et que sans aucun doute, ce studio nous dépannera à un moment ou à un autre. On va sûrement s'endetter pour au moins 15 ans alors qu'on n'avait plus d'emprunt à charge mais je me sens tellement légère de savoir qu'on va avoir une bouée de sauvetage pour les années à venir !

Il va être bien difficile de trouver le sommeil ce soir, devant un tel projet qui est littéralement venu sonner à notre porte ! On parle déjà travaux, aménagement, rêve... 

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 En bleu, notre chez nous et en rose, notre futur chez nous.

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à suivre...

 

10 janvier 2022

Dernier séjour à l'hôpital

Le temps de faire les derniers examens, les derniers bilans, Diedouchka retourne pour un court séjour à l'hôpital. De nouveau, Babouchka vient s'installer chez nous pour quelques jours, pour le plaisir d'Agathe.

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8 janvier 2022

Mignonnerie de l'enfance

Coucher et couvrir ses fidèles compagnons avant de partir à l'école maternelle.

(la vie continue...)

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7 janvier 2022

Les dernières volontés

Diedouchka vient de prendre une grande décision. Une décision de celle qui font basculer la suite des événements, la suite de sa vie.

Il a décidé d'arrêter les traitements. Devant les complications inattendues suite à la seule séance de chimiothérapie tentée début décembre, devant la fatigue incommensurable, la faiblesse, la dégradation, la douleur, devant les appels au SAMU, les heures passées aux urgences, devant les hospitalisations à répétition du mois de décembre, il ne veut plus.

Il ne veut plus retenter de chimiothérapie, ni même de radiothérapie. La maladie et les traitements ont eu raison de sa volonté.

Aurait-on pu l'imaginer cet automne lorsque nous cherchions des champignons ensemble et qu'il semblait si en forme ? Non, rien ne laissait supposer ce mois de décembre.

La suite va s'imposer d'elle-même. La vie va s'éteindre petit à petit... Il faut se rendre à l'évidence mais on ne sait pas quand : 1 mois ? 3 mois ? 6 mois ? Peut-on rêver un an voire plus ? 

Et puis un soir de semaine, alors que je passais à Elancourt et que Tata Nat y était, il y a eu ce papier que Diedouchka m'a demandé de lire à voix haute : ses dernières volontés.

Des dernières volontés que je n'ai pas comprises à la première lecture, pour lesquelles j'ai posé au moins dix questions pour les faire clarifier, pour lesquelles j'ai reformulé quinze fois de façons différentes pour... pourquoi ? pour rendre acceptable l'inaudible ? pour faire réagir Babouchka et Tata Nat devant ce qu'impliquent ces volontés ? pour accepter moi-même ? pour espérer que mes reformulations le feraient changer d'avis ? je ne sais pas. 

Les choses sont claires : dès son dernier souffle, nous n'aurons plus le droit de le voir. Nous ne le verrons plus. Il faudra accepter qu'il n'y aura ni adieux, ni recueillement, ni enterrement. Un dernier soupir et c'est comme s'il était déjà poussière. Seul, sans accompagnement, sans soutien : c'est ainsi qu'il veut partir.

Mon père était un homme solitaire, qui se livrait peu. On aurait pu penser qu'en dehors de sa famille et quelques rares personnes, il appréciait peu les gens. Je me suis toujours doutée qu'il voulait des funérailles intimes. Je l'imaginais sans aucun doute excluant les connaissances, les amis, les voisins, peut-être même ses quatre frères et soeurs. Mais je n'ai jamais imaginé qu'il pourrait exclure sa femme, ses deux filles et ses petits enfants. Des funérailles intimes, c'était une évidence mais là, c'est plus qu'intime ! Seul. Seul dans la pièce où il mourra. Seul dans le véhicule funéraire qui l'emmenera dans un chambre funéraire où il restera seul aussi pendant plusieurs jours. Seul pour la crémation  Seul, seul, seul !

Cela fait quand même beaucoup réfléchir... pour qui sont les funérailles ? Appartiennent-elles au défunt qui peut les organiser comme il veut ou bien aux proches ? Ces moments après la mort, ces cérémonies, ces rites, ces rassemblements ne servent-ils pas plutôt aux vivants comme une étape pour accepter et avancer ensuite ?

Quoiqu'il en soit, j'essaie de visualiser la suite : j'imagine un jour l'hôpital qui m'appelle pour m'annoncer sa mort, ou peut-être est-ce ma mère, que l'hôpital aura appelée avant et qui me l'annoncera. Et voilà. Tout sera fini. Je ne sais pas quoi en penser. Je crois que j'ai peur. Peut-être faut-il faire confiance à la vie qui reste, même s'il n'en reste pas beaucoup ?

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Je soussigné, Henri Joseph Pilewski, né le 15 janvier 49 à Cagnac-les-Mines (Tarn) déclare ce qui suit comme étant mes dernières volontés. Quel que soit le lieu où surviendra mon décès, je veux que ma dépouille soit immédiatement transférée dans le funérarium d'un crématorium.

Je ne souhaite pas que mon corps soit exposé au recueillement et encore moins à la visite de qui que ce soit. Je désire une crémation sans cérémonie aucune (religieuse, familiale, républicaine, civile...) et sans la présence physique de qui que ce soit de mon entourage ou de l'extérieur du cercle familial. Seulement après la crémation, si vous le souhaitez, vous pourrez, par les moyens qui vous seront pratiques prévenir les personnes que vous jugerez utiles.

Pas de fleurs, pas de pleurs.

Je ne suis pas opposé à un prélèvement d'organe. 

Fait à Elancourt le 9 mai 2021 - H. Pilewski

 

7 janvier 2022

Braver le froid et travailler

Mais voilà, après ces belles et douces vacances de Noël, il faut hélas retourner au travail. Et ce n'est pas le froid dehors qui donne envie d'être au bureau à 7 heures du matin !

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3 janvier 2022

Les bonnes résolutions

Les bonnes résolutions, on en prend peu... et on ne les tient pas vraiment ! Mais commencer l'année dans une maison bien rangée et propre, ça donne l'impression qu'on part sur de bonnes bases.

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Dans la chambre de Victoria et des parents

1 janvier 2022

Démarrer 2022 entre groumandise et forêt

Car il faut au moins cela en ce premier jour de l'année : du réconfort, de la douceur, de l'amour, du partage et du grand air frais ! Histoire de donner le bon ton à l'année...

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