Parfois, quand elle s'ennuie et que je ne suis pas allée à Elancourt depuis longtemps, Babouchka vient me rendre visite. Cette fois, c'est un lundi qu'elle est venue alors que je télétravaillais. Le gros avantage, c'est que comme j'étais quand même occupée, elle en a profité pour passer la journée aux fourneaux et nous préparer des "goloubtsy" (chou farci) que nous avons mangés pendant trois jours !

Non seulement, j'avais de la compagnie mais aussi un menu tout prêt pour les jours à venir et LA recette (la seule, la vraie !) des goloubtsy que j'adore, suivie pas à pas que je peux maintenant refaire. Merci maman !

Je ne lui ai pas encore dit, mais j'ai une très longue liste de recettes russes et de spécialités qu'elle seule sait faire que j'aimerais qu'elle vienne réaliser à la maison ! C'est décidé, en 2018, je récupère toutes les recettes !

Et c'est reparti ! Un entrainement, des copains, un cousin, la course des un kilomètre pour Pierre et Victoria, un morceau de chocolat et une banane, un petit coup d'eau, une médaille, des copains encore et la course des trois kilomètres, juste pour le plaisir de courir avec des plus grands !

Et une belle médaille pour tous les participants !

Et puis, au détour d'une photo aérienne, on retrouve Pierre et Octave qui courent côte à côte...

Courent ? On dirait plutôt qu'ils sont en grande conversation, oui ! Mais de quoi peuvent-ils donc bien parler au milieu de ce 3 kilomètres ? 

Pour la première fois, nous avons décidé de vendre quelques jouets à la brocante aux jouets de la fête des chênes verts. Nous avions soigneusement mis de côté les jouets qui ne servent plus, voire n'ont jamais plu aux enfants et nous avons déballé tout notre bazar, en jetant des coups d'oeil anxieux au ciel gris qui menaçait. Au début les enfants voulaient vendre chacun des jouets pour 10 euros minimum ! Au bout d'une heure très peu productive, ils étaient prêts à tout brader pour 10 centimes juste pour avoir l'impression d'avoir gagné un peu d'argent !

Et puis toutes les 15 minutes, il a plu. Toutes les 15 minutes, nous avons sorti la bâche en plastique pour tout recouvrir puis rangé la bâche jusqu'à la prochaine ondée. Au bout de deux heures, nous avons finalement plié nos affaires sous une grosse pluie, avec juste 21 euros de gains. Plutôt décevante, cette première expérience de vente !

Le lendemain, beau soleil ! Alors nous avons profité des activités, du tour en poney, du manège, de la traditionnelle barbe à papa... et les 21 euros ont bien vite été dépensés.

Ca  y est, il est prêt ! Nous savons maintenant qui fait quoi à quel moment.

Pour cette année :

- Victoria : danse jazz et classique, judo, natation et caté

- Pierre : judo, natation en compétition (2 fois par semaine) et caté

- Paul : judo, natation

- Louis : on verra l'année prochaine...

Bon, l'emploi du temps s'agence plutôt bien car les groupes de piscine de Pierre et Vic se déroulent en parallèle et qu'ils sont dans le même cours de judo. C'est quand même plus pratique comme ça. Et puis, avec le retour à la semaine de quatre jours, on libère complètement le mercredi et ça, c'est un vrai gain pour notre organisation familiale !

La nouveauté, cette année, vient de Paul qui commence la natation. Lui qui n'aime pas mettre la tête dans l'eau, va devoir s'y faire...

A chaque changement de saison, il faut refaire le tri des vêtements trop petits pour les uns, trop grands pour les autres, ceux qu'il faut ranger loin parce qu'on a le temps avant de les ressortir, ceux qu'il faut ranger pas trop loin parce qu'ils serviront bientôt... un cauchemar !

Ce tri n'épargne pas les chaussures qui sont particulièrement nombreuses. Si les pieds de mes enfants et en particulier ceux de mon Pierrot ne poussent pas vite (il chausse encore du 31 à 8 ans !), j'ai l'impression que ceux de leurs cousins et cousines sautent les étapes ! Du coup, je récupère régulièrement des paires presque neuves avec la même phrase : "son pied a grandi tellement vite qu'il/elle ne peut plus les mettre !"

Et à chaque changement de saison, c'est le même bazar : on ressort tout pour savoir ce qui va à qui. Chacun essaie, donne son ressenti et il est parfois difficile de faire le tri devant les "elles me font mal" pour savoir si réellement la paire est inconfortable ou si c'est juste qu'elle n'est pas à leur goût... Et si on compte une paire de chaussures de tous les jours de mi-saison, une paire hiver, une paire de baskets voire deux (la belle et la moche qui ne craint plus rien), les bottes de pluie et parfois des bottes fourrées pour l'hiver, ça fait un sacré nombre de chaussures à stocker ! Je me félicite souvent de mon grand meuble à casiers qui contient tout cela, pendant que le placard stocke les paires trop grandes...

Ah, la rentrée des classe ! Et sa traditionnelle photo ! Eux, s'en passeraient volontiers...

Cette année :

- CM2 pour Victoria

- CE2 pour Pierre

- grande section pour Paul

- petite section pour Louis

Juste deux points de dépose, juste deux écoles : fastoche (par rapport à ce qu'on a pu vivre certaines années !) ! Profitons de cette année de répit, ça ne durera pas et l'année prochaine sera une autre histoire...

1er jour à l'école pour Louis : il a plutôt fait son timide...

Qui dit rentrée des classes et des activités extra-scolaires, dit consomation gigantesque de photos d'identité. Alors chacun prend la pose, sur fond uni et je bricole ensuite une planche de photos que j'imprime 25 centimes à la machine du coin. Pour un euro, j'ai 24 photos d'identité et aucun scrupule à les utiliser partout où on en demande.

J'ai profité du fait que les enfants étaient deux par deux à Bois-le-Roi pour prendre en photo le binôme restant. C'est toujours plus facile de faire ces photos d'identité sans trois paires d'yeux qui regardent et font des grimaces à celui dont on tire le portrait !  

De mi-juin à mi-septembre, la piscine de la résidence est devenue notre QG, dès que le temps le permet. On ne compte plus le nombre d'heures passées là-bas, parfois plus souvent à jouer qu'à se baigner, ni le nombre de pique-niques voire de buffets géants organisés jusqu'à la fermeture. On y a retrouvé souvent Julie, ses garçons et la belle Isis (un peu en mode SDF en attendant leur emménagement en dessous de chez nous), Aurélie et Axel, mais aussi Olivier et Mathilde et Pierre était toujours heureux d'y trouver Octave, avant qu'il ne déménage et quitte Le Chesnay. 

Dommage qu'août ait été si moche, froid et pluvieux ! Et vivement l'été prochain !