Babouchka est tombée. Encore. 

Après la fracture du premier col du fémur, du deuxième, cette fois, c'est une félure du grand tronchanter, une partie du fémur. La situation est très inquiétante : elle souffre énormément, ne peut plus du tout bouger et est allongée dans son lit. Compte tenu du contexte sanitaire, aucun établissement de santé ne veut la prendre. Il n'y a plus de lit disponible nul part ou bien ces établissements ferment à cause du covid.

Elle est donc obligée de rester chez elle, alors que la maison n'est absolument pas adaptée au quotidien d'une personne immobilisée. En quelques jours je me retrouve à me procurer du matériel médical : bassin, déambulateur... et à passer des heures auprès d'elle sans savoir comment la manipuler, faire sa toilette... 

L'avenir semble compliqué quand on sait qu'elle était déjà limitée dans sa mobilité mais qu'elle était la plus valide des deux. Prendre conscience que c'est Diédouchka qui est maintenant le plus mobile, alors que lui-même ne peut circuler qu'avec des béquilles et qu'il souffre beaucoup, est très inquiétant.

La félure se ressoudra mais pas avant plusieurs semaines. Ensuite, il y aura comme toujours la longue rééducation. Mais en attendant, la situation est très délicate et la liste des cachets quotidiens est gigantesque !

Cas contact ?

Connaissions-nous le mariage de ces deux mots, il y a peu ? Des nouveaux mots qui vont rythmer notre quotidien : Pierre est "cas contact" d'un élève de sa classe. Le voilà à la maison pour une semaine, tentant de rattraper les cours comme il peut. Pour être honnête, c'est un peu une semaine de vacances pendant laquelle il a pu jouer avec Agathe, m'aider, faire les courses...

Lui, est plutôt content. Moi, un peu moins... Car ne perdons pas de vue que Jean-François et moi sommes toujours en télétravail et tout le temps à la maison.

Ce que je ne le sais pas encore c'est que la semaine prochaine, c'est Paul qui sera cas contact, puis Pierre de nouveau, puis la classe de Pierre et Paul fermera et finalement, toutes les écoles et les collèges fermeront la semaine suivante. Autant dire qu'à ce moment, je ne me doute pas encore de la difficulté des semaines à venir...

Et la jeune fille de la maison adore son nouveau jean flare ! Ca valait bien une petite séance photo de ma grande fille si jolie.

Victoria - 13 ans et demi

Nous parcourons parfois de nombreux kilomètres pour découvrir des endroits nouveaux alors qu'il y a parfois des coins insoupçonnés tout près de chez nous. 

En ce mois de mars, l'arboretum de Chèvreloup fait sa rouverture au public et grande nouvelle, il est maintenant gratuit le premier dimanche du mois. De quoi découvrir un endroit à 600 mètres de chez nous, où nous n'étions pourtant jamais allés !

Et autant dire qu'on a été conquis immédiatement ! 200 hectares de verdure à découvrir et quelques tables de pique-nique repérées par-ci par-là... C'est certain, on reviendra. Vivement le mois prochain !

Agathe 2 ans et 3 mois - Louis 1 an et 20 mois - Paul 2 ans et 5 mois

Une fois par mois environ, nous nous faisons le petit plaisir de récupérer des invendus d'un restaurant asiatique pas très loin de chez nous. Pour un prix très modique et défiant toute concurrence, nous allons chercher après le déjeuner du dimanche midi des repas qui ne peuvent plus être resservis car le restaurant est fermé le soir et le lundi. Ce jour-là, c'est un peu le restaurant qui s'invite à la maison.

C'est toujours une surprise de découvrir de quoi seront composés nos paniers repas : nems, sushis, crevettes, nouilles sautées, boeuf aux oignons, raviolis vapeur, porc sauce aigre douce, riz cantonnais, samoussas...

Tout cela permet de passer un dimanche soir sympa, serein, sans cuisine et presque sans vaisselle !

Et l'avantage, c'est qu'il en reste pour notre repas du lundi midi, à Jean-François et à moi et, souvent même pour le dîner de lundi soir, ce qui facilite cette journée compliquée où je finis souvent le travail tard.