Voilà trois semaines que la rentrée des classes a eu lieu. Lorsque j'étais en vacances en août seule avec les quatre enfants, je me disais : "vivement la rentrée que je retrouve un peu de temps pour moi !". La rentrée des classes est arrivée et c'est encore pire. Levé matinal indispensable, petit déjeuner minuté, soirée minutée dans laquelle il faut faire rentrer les devoirs, les douches, le repas,... bref le quotidien multiplié par quatre.
La grande nouveauté cette année, ce sont les devoirs pour Pierre. Certes, Pierre ne pose pas réellement de difficultés mais impossible de le laisser seul avec ses devoirs : apprendre une poésie, lire sa fiche de lecture ou s'entraîner à écrire des mots se fait obligatoirement avec un adulte et de préférence dans le calme (cette notion existe donc encore ?). C'est donc Victoria qu'il faut laisser en autonomie pendant ce temps. Fort heureusement, la nature des devoirs a changé cette année pour elle. Il s'agit essentiellement de leçons à apprendre : math, sciences, histoire, géo, français et ses multiples volets d'orthographe, de grammaire, de vocabulaire, de conjugaison. Et ça, personne ne peut le faire pour elle et elle l'a bien compris et se responsabilise plutôt bien. Par contre, je ne suis pas certaine de la pérenité de l'apprentissage des leçons et les cas pratiques sont complètement absents des devoirs. A moi d'inventer des exercices pour m'assurer qu'elle applique correctement le on/ont ou le et/est et qu'aucun "n" ne traîne avant un "m,p,b"...
Pendant ce temps, Paul, plutôt fatigué de sa journée d'école et "très sensible" (comprenons par là, prêt à hurler à la moindre contrariété), s'occupe comme il peut au fond de l'appartement et Louis lui tient compagnie en pleurant.
Autant dire que 16h30 apporte une véritable vague de stress !
Bref, voilà trois semaines que la rentrée des classes a eu lieu et je n'ai toujours pas trouvé le bon rythme.
Et si on rajoute les interminables réunions du début d'année : maternelle, CP, CE2, catéchisme qui ont toutes lieu des jours différents à chaque fois de 18h30 à 20h, alors notre organisation si précaire s'en retrouve complètement chamboulée. Et ceci, sans parler des enfants que je récupère le midi, ensemble ou à tour de rôle car dépenser 12 euros le midi pour un repas qui doit certainement finir en grande partie à la poubelle, c'est quand même agaçant, surtout quand on est en congé parental et qu'il ne pleut pas des euros.
Mais tout cela était encore bien simple tant qu'on n'avait pas rajouté les activités extra-scolaires pour faire plaisir aux uns et aux autres ou par obligation.
Alors cette année pour Victoria ce sera : danse, natation et russe comme d'habitude. Elle tenait depuis deux ans à faire du judo. J'ai accepté à la seule condition qu'elle puisse se trouver dans le même groupe que Pierre car de toute façon, elle se serait déplacée avec nous pour accompagner Pierre au cours et aurait patienté avec nous la fin du cours. Alors autant en profiter. Bien entendu, l'orthophoniste est toujours dans le planning (mais plus la psychomotricité, ouf !) et le catéchisme fait son entrée au planning.
Pour Pierre : judo et russe comme d'habitude. Lui, voulait aussi faire de la natation. Et par un heureux hasard, son groupe a cours au même moment que celui de Victoria. Alors un peu comme pour Victoria et le judo, j'ai cédé car finalement, il est mieux dans l'eau qu'avec moi au supermarché ou sur un banc dehors. Il aurait aimé se débarrasser du russe mais je n'arrive pas à m'arranger avec ma conscience sur cette question, alors on a ressigné pour une année... Et un nouveau créneau a été bloqué pour Pierre : celui de l'orthophoniste aussi ! Rien à voir avec les difficultés logico-math de Victoria, mais son cheveu sur la langue s'est trop bien installé pour qu'on le laisse là sans rien faire.
C'est certain, l'année prochaine on réduit la voilure ! (N'avais-je pas déjà dit cela ?) Gros débat en perspective pour savoir ce que l'on va rogner. En attendant, il fallait bien une synthèse de tout cela, parce que franchement, on s'y perd un peu et là, plus possible de ne pas anticiper les repas, les siestes et tout et tout...
Vivement les vacances !
Et pour finir, on s'est bloqué un petit créneau de 21 à 22 le lundi, en tête à tête Jean-François et moi pour retrouver la forme. Comme si on était trop sédentaire avec un emploi du temps comme ça ! Mais pour l'instant ça nous plait bien et le coach nous fait bien rire. On verra si on tient la distance...